Des gros rosiers dans un tout petit jardin...
En principe celui qui ouvre le bal, c'est Madame Alfred Carrière, jamais malade et presque sans épine:
Suivi de près par Pierre de Ronsard, bien connu, plein de qualités, mais il ne sent rien.
Cette année les fleurs sont nombreuses et énormes (elles tiennent bien en vase), alors il courbe l'échine:
Ensuite viennent les rosiers lianes, ils fleurissent une seule fois, mais alors...
A tout seigneur, tout honneur, Paul's himalayan musk. C'est là que je regrette vraiment de ne pas voir un plus grand jardin, il est tellement exhubérant qu'il est parti dans l'impasse derrière la maison. Je l'ai photographié sous toutes ses faces, même depuis la fenêtre de ma chambre pour en faire le tour!
Wedding day, qui se mélange au chèvre-feuille et grimpe dans un pin:
American Pilar, qui malgré plusieurs coupes intempestives, résiste! (La barrière attend que je sois en retraite pour être nettoyée...)
Et un autre dont j'ai oublié le nom, mélangé avec un rosier rose grimpant, à eux deux, ils font dangereusement pencher la petite pergola en bois...
Il y a ensuite les rosiers buissons: Ghyslaine de Féligonde "classique" et la version rose, obtention du rosieriste Fabien Ducher, qui est tout près, à Chateauneuf:
Sourire d'Orchidée, très agressif au niveau des épines!
Quelques rosiers anglais, dont j'ai oublié le nom:
Le classique Madame Meillan, vestige de quand le jardin était civilisé... il abrite un joli petit scarabée d'or:
J'invite d'ailleurs tous les insectes butineurs fuyant les insecticides à venir se réfugier dans mon jardin, ils seront tranquiles!
Voilà, je crois que j'ai fait le tour...
Ils vont tous être taillés plus ou moins sévèrement quand ils seront défleuris, nombreux voyages à la déchetterie en perspective!